Les simulations de vie à la ferme sont ces jeux dans lesquels on adore plonger sans savoir combien de temps on va y passer. Après Farm Together, Stardew Valley et en attendant Animal Crossing, la Nintendo Switch accueille cette semaine My Time At Portia. Le jeu est attendu par les joueurs, voyons ensemble si cette attente sera récompensée.
Une simulation post-apocalyptique
Portia est un île sur laquelle vous débarquerez dès le début du jeu pour reprendre l’atelier de construction de votre père. Après la création de votre personnage à votre image ou du moins à une image qui vous plait. Les possibilités de customisation sont déjà agréables mais il vous tardera de démarrer l’aventure. A l’arrivée, vous découvrirez votre maison, dans un état très modeste. Vous comprendrez tout de suite que vous aurez du pain sur la planche pour redorer le blason de votre famille dans la catégorie des constructeurs de Portia.
Vous partirez ensuite vers la ville pour y découvrir quelques-uns des habitants dont le maire qui vous expliquera les balbutiements des diverses activités au programme. Vous découvrirez les missions de constructions, les ruines mystérieuses, l’église que les habitants fréquentent tous les dimanches, le centre de recherche et encore beaucoup d’autres choses. Il faudra également se lier d’amitié avec les différents protagonistes de la ville, et éventuellement aller encore plus loin avec un d’entre eux si le coeur vous en dit.
Une jolie routine
Pour mener à bien la vie de constructeur à Portia, il faudra tout d’abord récolter des matériaux. On trouve des pierres et du bois dans les sentiers et les bosquets autour de la maison mais pour les métaux ou autres, il faudra s’aventurer dans les ruines. Armé de notre pioche, on part alors à l’assaut de la masse de pierre et de terre devant nous et sous nos pieds à la recherche de précieux items primaires. Il faudra ensuite les transformer à notre atelier en suivant les plans hérités ou eux aussi découverts lors des fouilles.
La civilisation précédente a péri suite à des problèmes technologiques, ces avancées sont retrouvées sur des disques reliques qui permettent d’avancer en les faisant décrypter par le centre de recherche ou qui peuvent être détruits par l’église si l’on préfère cette approche conservatrice. Les missions demanderont cependant de construire toujours de plus grandes choses comme des ponts voire un système de bus qui offre alors de grandes possibilités pour les déplacements. On se trouve alors rapidement dans une sorte de boucle d’activités propres au genre du jeu : se lever, récolter du matériel, lancer une fabrication de quelque chose, récolter le fruit de ce travail, dormir pour sauvegarder. Cela devient presque quelque chose d’automatique.
Un bel aspect social
Le temps de fabrication des items est souvent assez long, parfois fastidieux, mais cela laisse le champ libre pour créer des liens avec les habitants du bourg. On pourra obtenir des quêtes annexes qui nous occuperont un petit moment ou alors on pourra leur donner des cadeaux pour renforcer nos relations. Cet aspect social est le côté rafraichissant du jeu lorsque l’on doit attendre que les choses se fassent ailleurs. On profitera également des temps d’attente pour explorer les lieux peuplés de monstres en tout genres où il faudra manier l’épée et autres armes avec dextérité pour survivre. Ces donjons proposent de récolter des éléments rares qui permettent d’en savoir plus sur l’histoire de Portia.
L’univers de My Time At Portia est extrêmement coloré et varié, ce qui est plutôt un bon point pour un jeu post-apocalyptique. On ressent la fraicheur d’un film du studio Ghibli ou de The Legend of Zelda : The Wind Waker. Les musiques sont sympathiques et permettent de rester dans l’ambiance. Comme tout bon jeu de simulation de vie, My Time At Portia propose également des évènements ponctuels dans le calendrier de la vie du jeu. On peut alors participer à une bataille de boules de neige géante ou à un tournoi d’arts martiaux. Ces festivités sont plutôt simples mais permettent de sortir un peu de la routine qui s’installe naturellement dans un jeu du genre.
Notes
Conclusion
My Time At Portia offre une jolie simulation de vie en tant que constructeur dans une ville où on rencontrera de nombreux habitants. Il mélange un peu les genres avec du craft, du social et des phases de donjons mais on reste tout de même dans un jeu qui inscrira vite sa routine. Les amateurs du genre y trouveront cependant leur compte, notamment grâce à une ambiance colorée et rafraichissante qui donne envie de passer toujours plus de temps à Portia.
Review réalisée sur la version 1.0.2 gracieusement fournie par Team17.
My Time At Portia est disponible sur l’eShop de la Nintendo Switch depuis le 16/04/2019 pour 29,99€ et en version boite chez les revendeurs habituels.